Découvrez ce que la science nous dit vraiment et explorez les neuromythes et leur impact sur l’éducation

Les neuromythes sont des croyances largement répandues, mais erronées, concernant le fonctionnement du cerveau et de l’apprentissage.

Voici quelques-uns des principaux neuromythes :

Les personnes n’utilisent que 10 % de leur cerveau

Cette idée fausse suggère que nous n’exploitons qu’une petite partie de notre potentiel cérébral. En réalité, les différentes régions du cerveau ont des fonctions spécifiques et sont actives à différents moments.

Les styles d’apprentissage spécifiques

Ce neuromythe prétend que chaque individu a un style d’apprentissage préférentiel, comme visuel, auditif ou kinesthésique. En réalité, les recherches scientifiques n’ont pas pu démontrer l’existence de ces styles d’apprentissage spécifiques.

Il est vrai que le fonctionnement cognitif des individus diffère d’une personne à l’autre. Chaque individu possède des capacités cognitives uniques et des préférences d’apprentissage qui peuvent varier. Cependant, il est important de distinguer les préférences d’apprentissage des styles d’apprentissage.

Les préférences d’apprentissage font référence aux modalités sensorielles ou aux stratégies préférées qu’une personne peut utiliser lorsqu’elle apprend. Par exemple, certaines personnes peuvent préférer utiliser des supports visuels tels que des images ou des diagrammes, tandis que d’autres peuvent préférer des explications orales ou des activités pratiques. Les individus peuvent être plus à l’aise ou se sentir plus engagés dans un type spécifique d’approche pédagogique. Cependant, il est important de noter que les préférences d’apprentissage ne signifient pas que l’apprentissage est plus efficace lorsqu’il est présenté dans un style particulier.

En revanche, les styles d’apprentissage font référence à l’idée que les individus ont un mode préférentiel d’acquisition et de traitement de l’information (visuel, auditif, kinesthésique, etc.). Cette théorie postule que les personnes ont des capacités d’apprentissage spécifiques qui sont optimales lorsqu’elles sont présentées dans leur style préféré. Cependant, les recherches scientifiques n’ont pas réussi à fournir des preuves solides soutenant l’existence des styles d’apprentissage. De nombreuses études ont montré que présenter des informations de manière variée et en utilisant différentes modalités sensorielles peut être bénéfique pour l’apprentissage de tous les individus, quels que soient leurs prétendus styles d’apprentissage.

Les hémisphères cérébraux droit et gauche

Ce neuromythe suppose que les personnes sont dominantes soit du côté droit (créativité) soit du côté gauche (logique). En réalité, bien que certaines fonctions soient localisées dans des régions spécifiques du cerveau, les tâches cognitives complexes impliquent généralement la collaboration de plusieurs régions cérébrales.

Les jeux vidéo rendent le cerveau paresseux

Il s’agit d’une idée fausse selon laquelle les jeux vidéo et l’utilisation de la technologie nuisent au développement du cerveau. Les recherches suggèrent plutôt que les jeux vidéo peuvent avoir des effets positifs sur certaines capacités cognitives, comme l’attention et la prise de décision.

Les cerveaux des hommes et des femmes sont fondamentalement différents

Ce neuromythe postule que les cerveaux masculins et féminins sont si différents qu’ils influencent les compétences et les comportements de manière significative. En réalité, bien que certaines différences existent, il y a également une grande variabilité intra-groupe, et les différences de genre sont souvent exagérées ou mal interprétées.

Il est important de reconnaître ces neuromythes et de se référer à des preuves scientifiques solides pour comprendre le fonctionnement réel du cerveau et de l’apprentissage.

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